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De l’esthétique à la Psycho-Socio-Esthétique

D’abord, rappelons-nous que toute personne qui s’occupe des autres, sincèrement, dans le but de les aider à se reconstruire, quelle que soit sa formation, quelle que soit son école, quels que soient ses médiateurs est une goutte d’eau vers le mieux-être du monde, éloignons nous de toutes querelles intestines et conservons notre lumière intérieure pour mieux aider chacun.  Line TD.

Mémento rapide (qui n’engage que moi et ne se veut pas exhaustif)

A l’origine, vers les années 1960 pour la France, on parlait d’esthétique appliqué en milieu médical, ce furent tout simplement des femmes, esthéticiennes classiques qui voulurent se tourner vers des personnes malades, ou des infirmières voulant apporter du bien-être par des soins esthétiques.

Puis en 1976 vint l’idée de former des personnes en esthétique mais spécialisé pour des interventions en milieu médical concrétisé par des parrainages au travers d’une association en 1992 pour, notamment, l’oncologie.

Après avoir participé, vers 2005 à la reconnaissance de la Socio-Esthétique par l’Etat, le Syndicat National des Professionnels en Socio-Esthétique  voulut créer une formation bac +2, introduisant un travail plus approfondi sur le rapport à la personne, les données psychologiques de l’impact des maladies avec toujours une professionnalisation conjointe en esthétique adaptée aux personnes fragilisées. Peu de temps après, fut aussi créé un DU d’esthétique dans une université parisienne.

Ci-dessous un historique daté qui me semble intéressant, que j’ai repris sur le site de l’école Joffre de Karine Moncla.

''Des toutes premières esthéticiennes à vocation hospitalière ont commencé à faire parler d'elles dans les années 1920 au Brésil. Puis, dans les années 60 dans les hôpitaux psychiatriques et en cancérologie en Angleterre, aux USA et enfin en France.

Grâce aux expériences de ces pionnières, les bénéfices des « soins esthétiques » furent lentement admis et ce n’est que depuis les années 70 que cette profession s'organise au sein des hôpitaux.

* 1964 : 1ère esthéticienne bénévole à l’hôpital psychiatrique le Vinatier à Lyon.
* 1973, Jenny Lascare fonde l'A.E.V.H (association des esthéticiennes à vocation hospitalière) et    instaure le premier centre de beauté au CHS de Bron (Lyon).
* 1976 : la création d’une première école d’esthétique à option humanitaire et sociale au centre    hospitalier de Tours : le CODES.
* 1992 : CEW (cosmétic executiv women), association de femmes responsables des industries        de la beauté, a décidé de créer des centres de beauté en milieu hospitalier.
* 2003 : la mesure 42 du plan cancer, prévoit le développement des soins de support.
   La  «socio-esthétique», est désormais apparentée à la liste des soins de support.
* 2005-2009 : travail en collaboration avec le Ministère de la Santé (DHOS) et le Ministère de
   l’Education Nationale pour la reconnaissance de l’activité de « socio-esthétique ».
* 2006 – 2008 : réflexion du SNSE (Syndicat National des Socio-esthéticiennes) autour d’une
   nouvelle formation visant la professionnalisation, nécessaire afin de répondre aux attentes du
   terrain : élaboration du programme et du référentiel de la formation de Psycho-Socio-
   Esthétique.
* 2008 : le SNSE obtient la validation par le Ministère de la Santé de la fiche métier de Socio-
   Esthéticienne avec reconnaissance de la terminologie psycho-socio-esthétique.
* 2008 : ouverture des deux écoles pilotes de Psycho-socio-esthétique à Pau et à Nanterre.
* 2010-2011 : travail en cours pour la reconnaissance de la formation de Psycho-socio-
   esthétique auprès du RNCP (Registre National de la Certification Professionnelle).
* 2011 : changement de l’appellation du SNSE en SNPSE (Syndicat National des Professionnels
   en Socio-Esthétique. ''

FORMATIONS EXISTANTES - Plusieurs chemins menent à ce métier :
 
* Les possesseurs du CAP d'esthétique ayant travaillés ou travaillant dans le domaine médical (Aide-soignante, AMP, Infirmières..) pratiquant souvent l'esthétique occasionnelement en complément d leur métier dans leur structure.

* Les possesseurs du certificat ''Socio-esthéticienne Codes'' du Codes à Tours - Niveau IV, formation de 7 mois (durée 547 h) dont le titre de ''Socio-esthéticienne-Codes'' est inscrit au Répertoire national des certifications professionnelles -

* Une spécialisation bac+1, DU option esthétique en milieu médical à la faculté P. et M. Curie à Paris

* Les possesseurs du certificat ''Psycho-socio-esthéticienne'' mis en place et reconnu par le Syndicat national de Professionnels en Socio-esthétique, de 12 mois (1476 h) - Nouvelle formation de 2009 au sein de 2 écoles en France, PBA Nanterre* et Joffre-Karine Moncla à Pau -*Formations enregistrées au RNCP, code 27332, de niveau IV '''Socio-Esthéticienne''.

(Non exhaustif, si des informations, des chemins, manquent veuillez m'en excusez).